...AkeDo...
Quand la Musique Classique et le Jazz se mêlent au son du Piano et du Violon
Akemi Fillon est née en 1979 à Orléans (France) d’une mère japonaise et d’un père allemand.
Elle découvre le violon à 3 ans et commence un cursus classique jusqu’à l’obtention du 1er prix de conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe de Maryvonne LeDizès.
En 2004 elle poursuit ses études musicales au CNSM de Paris dans la classe de Gérard Jarry puis de Roland Daugareil, dans laquelle elle obtient un diplôme de formation supérieure avec une mention très bien.
Commence alors une carrière musicale, en tournée comme en séances d’enregistrements, avec l’Opéra de Paris, l’Orchestre de Paris, l'Orchestre Philharmonique de Radio France, Diana Krall, Vanessa Paradis, Alexandre Desplat, Michel Legrand, Vladimir Cosma, Julien Clerc, Serge Lama, Mika, Benjamin Biolay, Mickael Bublé, Harry Connick junior, Woodkid…
Entre tournées et enregistrements, Akemi Fillon est aussi compositeur. Plusieurs de ses compositions sont retenues pour des génériques de musiques de Films pour la télévision.
Né en 1968, Dominique Fillon passe son enfance dans la Sarthe, bercé par les heures de musique classique que son père écoute tous les jours (Mahler, Stravinsky, Mozart, Gershwin, Ravel) et la pop anglo-saxonne chère à ses trois frères (Beatles, Rolling Stones, Pink floyd, Supertramp, Dire Straits...)
C'est à 11 ans qu'il commence à apprendre seul à jouer du piano et à composer, et intègre rapidement des groupes de rock de la région (Deux-points à la ligne, Orgon...)
A 16 ans il découvre la musique brésilienne puis le Jazz un peu plus tard et décide de s'y consacrer pleinement à l'âge de 17 ans.
Pianiste de Jazz dans les bars de la ville du Mans, il quitte le lycée pour travailler la musique 100% du temps et s'installe à Paris en 1989 pour intégrer l'American school of Modern Music.
Engagé au Caf-conc' comme pianiste chanteur plusieurs jours par semaine, il y rencontre et collabore avec les meilleurs musiciens parisiens (Jaco Largent, Chris Henri, Etienne M'bappe, Jean-Christophe Maillard, Eric Sauviat, Hervé Brault, Paco Séry, Thierry et Jean-Philippe Fanfant …)
Commence alors une période intense de 10 années d'accompagnement d'artistes français, américains, africains, brésiliens ou antillais sur scène ou en studio. (Angélique Kidjo, Ralph Thamar, Michel Fugain, Philippe Lavil, Jimmy Cliff, Bruce Johnson, Lokua Kanza, Geoffrey Oryema, Bernard Lavilliers, Monica Passos...)
En 1994 il rencontre Marijosé Alie, une journaliste chanteuse (Caresse mwen), qui lui propose de réaliser entièrement son deuxième album (Zambouya).
Il prend goût au travail minutieux de la production en studio et décide de s'y consacrer essentiellement. (Alioune K, Catherine Miles, Philippe Lavil, Orlika, Elisabeth Anais).
C'est à cette époque qu'un ami backliner lui demande un avis sur ses chansons, il découvre Sanseverino et réalise ses trois premiers albums (Le tango des gens, Les Sénégalaises, Exactement)
Dans les années 2000, l'éditeur Michel Fedoroff suggère à Dominique de faire un album autour du piano et de compositions originales. C'est à partir de cette idée que Dominique commence sa carrière solo avec un premier album nommé « Détours ». Dans cette album il invite Steve Rodby le légendaire bassiste du Pat Metheny group et le guitariste brésilien Sergio Farias, ainsi que Stéphane Huchard, Jean-Philippe Fanfant, Steve Shéhan, Marc Berthoumieux, Nicolas Montazaud, Eva Gambus du trio Esperanza.
Entre autres réalisations, tournées avec son quartet en France, Singapour, Japon, Corée du sud, Brunei, Australie, Algérie, Cap vert, Allemagne, Reunion, Maurice, Norvège, Monaco...il compose et enregistre trois autres albums :
-« Americas », enregistré à Chicago avec Steve Rodby, Nic Cecire, Ulf Wakenius, Olivier Roman Garcia et Youn Sun Nah.
-« As it comes » commandé par un label japonais, Atelier Sawano, enregistré avec Francis Arnaud et Kevin Reveyrand.
-« Born in 68 » enregistré avec Sylvain Gontard, Laurent Vernerey, Jean-Marc Robin et Fred Soul.
En 2012, à la demande d'Herbie Hancock, Dominique Fillon participe à la création de la première journée internationale du Jazz à l'Unesco, en tant qu'artiste avec son quartet mais aussi aux cotés de Nicole Slack Jones, Ben Williams et Terri Lyne Carrington.
Pendant 7 ans, directeur musical du projet « Domtomfolies » qui rassemble les artistes de toutes les iles françaises pour un concert spécial chaque année aux Francofolies de la Rochelle.
Compositeur de musiques de film, de pièces de théâtre, documentaires et courts-métrages pour France 2, France 3, Canalplus, Peugeot, Les films du Dorlis et bien d'autres...
Dominique a également participé à plusieurs projets humanitaires pour des associations diverses.
Les Puits du Désert, Partage Tanzanie, et un grand concert de soutien aux victimes de Fukushima avec Koba, Katsumi Watanabe...(Bilboard avril 2012).
Depuis 2009, Dominique Fillon se rend très fréquemment au Japon, pays qu'il affectionne particulièrement, où il donne des concerts (Tokyo, Kyoto, Nagoya, Fukuoka, Sapporo, Yokosuka, Yokohama, Shizuoka, Okinaya, Osaka...) et collabore avec de grands artistes japonais.(Kazumi Watanabe, Yuji Toryama, Aun-J classic orchestra, Ryo Sonoda, Momoko Yuasa, Tamaru, Jusqu'a Grand-père, Koba...)
Depuis leur première rencontre il y a presque 20 ans, Dominique et Akemi ont eu le temps d'apprendre à se connaître musicalement en partageant leur vie et leurs parcours si différents au départ.
L'un a appris la musique, le piano, la guitare, le chant, la batterie seul dans sa chambre en écoutant la pop-music des années 70, le jazz, les musiques brésiliennes, africaines, cubaines...
L'autre a suivi le chemin académique des grands conservatoires français, au violon mais aussi au piano, et en sortira avec les meilleurs prix.
Akemi a appris l'improvisation, la composition et la fantaisie avec Dominique.
Dominique a appris la rigueur du travail quotidien de l'instrument avec Akemi.
De cette union est née une musique ouverte sans catégorie précise, qui invite au plaisir d'être ému par la sensibilité, l'improvisation, l'humour, le swing, ou la mélancolie et qui reflète le quotidien de cette famille aux origines françaises, basques, allemandes et japonaises.